Je t'en prie, ne me quitte pas.
Nous trouverons une solution
Et même s'il n'y en a pas
On cherchera une autre raison.
Je t'en prie, ne me quitte pas.
Surtout pas pour ça
Cherche une autre excuse
N'importe laquelle, pas celle là.
Je t'en supplie, ne me quitte pas.
C'est pour ne pas me faire souffrir ?
Sans toi, ma vie sera bien pire
Que celle de n'importe qui, sans toi.
Je t'en conjure, ne m'abandonne pas.
Si je suis tienne et que tu es à moi
Laisse moi te garder jusqu'à la fin des temps,
Je ne t'impose aucun choix.
Tu me dis que je resterais ta femme,
Que j'aurais toujours ma place dans ton cœur
Et comment veux tu que je retienne mes pleurs
En apprenant que je vais te perdre, toi mon âme.
Tu trouves que c'est égoïste de me faire attendre
Avec certainement un défunt espoir,
Mais s'il y a bien un choix à prendre
Je préfère patienter dans l'espoir de te revoir.
Personne ne prendra jamais ta place,
Ne choisis pas à pile ou face,
Je respecterais ta décision
Mais ça restera toi, que tu le veuilles ou non.
Tu veux que je te dise que je suis fière
Que tu me lâches pour partir à la guerre ?
Sache que quand même je t'attendrais
Et que si tu ne reviens pas, j'en mourrais.
Mon amour, ne me quitte pas.
Tous les deux nous resterons forts
A la guerre tu te battras pour moi
Et penser à toi sera mon réconfort.
Je t'en supplie, ne me quitte pas.
Nous attendrons, ton enfant et moi.
Et puis un jour tu rentreras à la maison,
Et tous ensemble, on chantera la même chanson.
Qu'est ce que c'est bon de te revoir,
Je n'aurais pas tenu sans espoir...
Écrit par Mc666
«Â Des mots qui pleurent et des larmes qui parlent. »
Catégorie : Amour
Publié le 25/10/2012
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Poème très émouvant. Quand un homme doit choisir entre le devoir pour son état et le devoir pour sa famille. | |
MarieVenture |
Oui effectivement. | |
Mc666 |
Une réplique... Je me sens seul noyé dans l'infini Pour effacer ce mal j'erre dans la nuit De bar en bar j'éloigne ma solitude Qui dans ce monde est devenu une habitude Comment l'atteindre sans la faire fuir Pourquoi essaye t-elle de me nuire Tout ces propos et sentiments sont pour elle Des mots en l'air des paroles frêles Quand je commence à sortir de mon cocon rêveur Je m'aperçois qu'elle est là et qu'elle pleure Alors je lui crée un monde de douceur Pour qu'elle redevienne l'image fidèle de mon coeur Je ne sais plus quoi inventer pour lui plaire De toute façon je me retrouverai un jour par terre Sans qu'elle s'arrête pour me faire frémir J'ai besoin de la sentir Tous les matins elle revient dans le miroir Sans que je puisse la toucher la voir Jour après jour je me retrouve devant cette image Qui me hante et me dévisage Une nuit j'arriverai à la conquérir Même si je devais mourir Elle m'appartiendra quelques secondes C'est ainsi qu'elle sera féconde Souvent je l'aperçois au-dessus de ma tête Lorsque je fais la fête Avec son enfant qui me ressemble Nous ne serons jamais ensemble ... Communiquer, voilà l'outil du porte bonheur, et la poésie est son passe. |
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James Px |
Un beau commentaire, merci de ton passage | |
Mc666 |
Yo ! vraiment fort ce poème. J'ai lu des poèmes à toi qui datent de 2010, ça fait donc un moment que tu es sur ce site. En tout cas tu as le don de retranscrire avec brio l'intensité des émotions en utilisant des mots simples et ça c'est pas donné ! Amitiés | |
Vladz |
Oui effectivement cela fait assez longtemps. Mes poèmes sont un peu comme mon journal intime. Merci pour ton commentaire, il me touche beaucoup. | |
Mc666 |
Emouvante scène d'adieu qui ne veut pas en être un pour l'un des partenaires. On ressent la sincérité des propos dans le texte. | |
TANGO |
Trouver un accord n'est malheureusement pas toujours si simple. Merci beaucoup de ton passage et de ton commentaire TANGO. | |
Mc666 |
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