Plongé dans le sommeil,
Voilà que s'éveille
Le noir soleil...
Paroles visqueuses au jour mourant,
Plaintes haineuses aux accords larmoyants
Sur la coque d'un vaisseau échoué
Qu'une mer, sur les rivages, a jeté !
Ô contrôlez ce flot insensé
Qui se brise sur de solides rochers !
L'écume volante au parfum d'ambroisie
Broie les fleurs de mon corps pourri
C'est le rire de l'éternelle nuit,
L'éclat de son haleine qui luit,
L'Hymne du Néant qui résonne
Dans mes veines qui bouillonnent !
Prophéties au lyrisme malsain
D'où s'écoule un lait putride,
Les myrophores embaument mon sein
D'où coule le délire paranoïde !
Dieu à tête de chacal noir,
Tu es le maître de nos cauchemars,
La singularité du temps et de l'espace
Le démiurge cosmique à la terrible face !
Petit matin,
Chasse de ta prière
Cette obscure lumière
Qui m'étreint.
Écrit par Mauvella
\"La puissance éjaculatrice de l\'oeil\", Bresson
http://manu.brassart.overblog.com/ Catégorie : Divers
Publié le 28/12/2012
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