Dans l'immensité aride,
harassée de chaleur suffocante,
un homme égaré marche
sous le soleil ardent.
Epuisé, asséché par la soif,
il titube et trébuche
parmi les hautes dunes
chauffées à blanc.
Combien de fois a-t-il cru voir,
là-bas, l'oasis salvatrice ?
Las! Ce n'était qu'un mirage,
image de son esprit fatigué,
en proie au délire.
Combien de temps encore
tiendra-t-il dans ce désert
qui lui semble infini,
où il sent la mort si proche?
Tout à coup,
un éclair aveuglant
déchire son regard halluciné,
les montagnes de sable se mettent
à tanguer, à tourner...
il chancelle et s'écroule.
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Dans l'immensité désertique
chauffée par le soleil ardent,
un bédouin, tout de bleu vêtu,
passe, conduisant un dromadaire.
Parmi les hautes dunes
de cet univers aride,
il a trouvé le corps d'un homme
gisant dans le sable brûlant.
L'oasis était si proche…
Écrit par Matriochka
Côté ombre plume sombre, côté lumière plume claire.
Catégorie : Triste
Publié le 23/03/2021
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sublime édifiant! tes mots évoquent avec intensité cette histoire de survie! j'ai apprécié! elle se termine bien! en favori! bonne soirée! prends soin de toi! amitiés chaleureuses:) |
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romantique |
Bonsoir, Il fait Soif en ces Mots .. Le Soleil cogne .. ça danse devant les Yeux .. Tout est trouble .. Hallucination et plus … rien !! Sur la Fin, Surprise : L'Eau salvatrice était !! parfois, si près .. il suffit de peu parfois pour que Tout aille mieux .. !! Bravo .. on le lit comme un Conte .. Favori ! Amitié *** LyS .. |
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Lys-Clea |
Me rappelle la fin d'un film de Satyajit Ray où une femme meurt de faim, en temps de famine, on la voit quémander du riz et s'écrouler sur le sol. Une scène marquante, tout aussi puissante que ce poème écrit avec maestria. Un grand bravo ma belle, un favori pour moi également. Je t'embrasse (-: *** | |
Asté |
La forme de poème est belle.. Le contenu est prenant, car on ressent parfaitement l'état d'esprit de cet homme qui hélas, meurt près de son but... Le cheminement est très intéressant, j'ai ressenti de la tristesse pour lui... Un bel écrit Avec mon amitié Orchidee |
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orchidee |
La main n'a pas été tendue assez vite... | |
Edelphe |
Toute la force de ton poème se concentre dans la chute qui laisse la question ouverte : Fut-il trouvé vivant ou déjà mort, ce marcheur de l'impossible que le désert semble avoir vaincu ?... Il y a dans tes mots, dans les vers brefs, une force narrative qui nous emmène sur les pas de cet homme et nous fait ressentir le poids de sa fatigue et la fragilité de cette vie qui ne tient qu'à un fil. |
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Ombrefeuille |
Un grand merci à vous, Sylvain, Lysée, Asté, Orchidée, Edelphe et Ombrefeuille, pour vos impressions sur ce poème, vos compliments sur mon écriture qui me touchent, et pour les favoris (Sylvain, Lysée, Asté) :-) Je constate que chacun(e) de vous a interprété la fin comme son imagination le lui suggérait. Car effectivement, je ne voulais pas dire si l'homme trouvé à terre dans le désert par le Touareg était vivant ou mort, laissant le champ libre à chacun d'en déduire sa propre conclusion. Chaque lecteur a sa manière de lire et de ressentir un poème, et c'est ce qui fait tout l'intérêt de la poésie, toute sa portée sensible. Tout amicalement à vous toutes et tous :-) |
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Matriochka |
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