Tu pars, je t'écrirai
à défaut de toucher l'ovale de ta peau.
Je pleure, tu pars quand même
car le devoir t'appelle et je ne suis plus rien.
Je n'en peux plus des trains
qui couinent sur leurs rails,
des mains tendues, des larmes,
des retours solitaires.
Quatre mois c'est bien long
j'écrirai tous les jours
et toi qui pars si loin ?
Je regarde le ciel et je sais que tu vis
quelque part dans le bleu du même paradis
ce bleu si vaste qui nous recouvre l'un l'autre
nous unit, nous arrache, dévoile notre amour.
Je dormirai ce soir dans le grand lit si froid
j'enfouirai mon visage dans ton doux oreiller
mais l'odeur passera, le souvenir de toi
Je crèverai mes yeux sur la vieille photo
à guetter ton sourire incertain de Joconde,
elle me suivra partout et finira tachée
d'éclaboussures sangs d'une sauce tomate.
Il se fanera bien ton sourire incertain
le timbre de ta voix s'effacera de moi.
Mon amour ne sais-tu que les instants perdus
ne se rattrapent pas
ne se rattrapent pas
Écrit par Marouette
On ne sait pas souvent ce que l'on sème,
on ne sait pas souvent combien l'on aime, rien ne nous prépare à marcher dans le sens de la terre. Catégorie : Triste
Publié le 17/09/2013
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Ce poème m'a ébloui, seule la sauce tomate a taché quelque peu ma lecture, bonjour poétesse. | |
Abdel |
Je connais, ça ira ça passera vite, courage Marouette, le retour sera grandiose et c'est une épreuve qui renforce les liens, par contre le temps on ne le rattrapera jamais. | |
rebecca |