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Y'a eu comme ça des nuits altières
où le sommeil se perd si loin
se faufile entre deux matins
on n'en trouve plus son chemin...
et puis cette façon singulière
de se hisser des nuits entières
de s'arracher de pièce en pièce
le dos courbé, la nuit si lourde...
pourtant la couette sur l'oreille
pour protéger des peurs d'enfance
des adultes qui nous chuchotent
des choses pour les grandes personnes...
Et puis enfin le petit jour
comme un pansement
sur des blessures
qu'on ne dit pas...
un jour de plus tant éreintant
ne pas pleurer, faire semblant
s'appliquer à vivre en souriant
ne pas hurler l'épuisement
l'amour des chats sur les gouttières...
attendant la lune prochaine
qui nous offrira, grande dame,
quatre heures d'oubli
et pour le reste une blessure
restée béante, nuit après nuit...
Écrit par Marouette
On ne sait pas souvent ce que l'on sème,
on ne sait pas souvent combien l'on aime, rien ne nous prépare à marcher dans le sens de la terre. Catégorie : Triste
Publié le 09/05/2014
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ce magnifique poème est une pommade qui plaie malade guérit...merci très chère amie Marouette, que la sérénité de la nuit puisse t'apporter tous les bonheurs que les senteurs du printemps puissent t'offrir et toute la vitalité pour nous servir d'aussi belles choses... zeste |
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zeste |
Bonjour Ma Marouette tu me manques mon alouette dont le chant aujourd'hui affiche une bien triste mélopée...Tristesse?...épuisement? est-ce pour cela que tu es si rare? Mais les absents n'ont pas toujours tort...Car le talent avec le temps ne s'épuise pas ...il mûrit...Eh oui...Nous nous connaissons un peu tous les deux...Bisous! | |
Abdel |
Merci à tous deux pour vos commentaires plein de sollicitude. | |
Marouette |
y'a toujours des séquelles après une blessure j'ai aimé surtout la quatrième strophe |
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pouete |
Merci, Marouette, pour ce beau poème où la dépression s'exprime avec talent. Les blessures, l'oubli, l'épuisement ne sont pas des sentiments simples à faire partager. Mais la tristesse est souvent source d'inspiration, et canaliser le mal c'est le dompter. Amicalement. jacou |
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jacou |
Merci à vous, Marouette, de partager avec nous cette superbe ode au sommeil, qui permet d'enfin se couper du monde pour être seul face à soi-même. J'aime particulièrement l'avant-dernière strophe, qui décrit parfaitement la difficulté de faire bonne figure lorsque le coeur n'y est pas. Bien à vous. |
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Florent |
Tout simplement un magnifique écrit... | |
pichounne |
"et puis enfin le petit jour comme un pansement sur des blessures que l'on ne dit pas" si beau si triste... |
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MARIE L. |
Bonjour, Marouette quand tu es là à ressasser la nuit attendant le sommeil a priori- pas si libérateur - une petite mort,disaient certains- quand tu en es là, penses à ceux qui pensent à toi et qui comptent sur toi pour penser à toi parce que tu vois, ils comptent sur toi et ils ont besoin de toi. Je pense à toi, à tes mots, crie , écris tes blessures, crie si tu en as envie pour te libérer de tes maux . |
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MarieVenture |
quand te reverrons nous très chère Marouette? tu donnais un plein de vie au site...et tu nous manques tellement bien à toi zeste |
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zeste |
Votre poème m'a énormément touchée (ancienne insomniaque). Son sujet bien sur mais aussi la douceur avec laquelle vous en parlez. Je suis admirative. Merci Marouette. | |
The Lost Soul |
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