Rentrer en soi même en contemplant le ciel
les arbres anciens de l'âme de la forêt
appuyer son dos tout contre le bois du tronc
et capter sa chaleur, active et bienveillante.
Respirer tout doucement, fermer ses paupières
sentir la vie, la sève pousser dans son dos
l'énergie de tout l'univers, force de vie
le sang de la terre qui s'élève en volutes
dans les veines du bois, légère, souveraine.
Faire partie du grand tout, le beau vent du monde
marcher dans la vitesse de la terre féconde
ne pas aller à contre-sens, suivre sa voie
à petits pas délicats pour ne pas chuter
pour ne pas retomber dans le récent chaos
d'une enfance volée par des parents cruels.
Se coucher dans l'herbe, écouter battre son coeur
tout simplement, aller dans le sens du repos
de la réparation de la terre-mère
sentir l'odeur d'humus pénétrer ses narines
et se rouler dedans comme dans un lait chaud.
Comprendre que l'amour ne se mérite pas
il se donne, simplement, et nous revient tout seul.
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Écrit par Marouette
On ne sait pas souvent ce que l'on sème,
on ne sait pas souvent combien l'on aime, rien ne nous prépare à marcher dans le sens de la terre. Catégorie : Divers
Publié le 29/07/2013
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un poème où la philosophie n'est pas absente, des émotions sensorielles et, une utilisation mature des mots qui donnent au texte sa densité ! belle journée. |
amnous  |
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Il est des textes, comme celui que tu nous offres, où j'aimerai juste pouvoir, comme sur certain site, juste cliquer "j'aime", sans plus de discours. |
Lucyline  |