Malgré le printemps, l'arbre est malade
L'arbre devant leurs fenêtres
Qui accompagne leurs jours si fades
L'arbre qui berce tout leur être
Au plus profond de leurs nuits
Au plus loin de leurs envies.
Des hommes viennent pour le couper
De tronçonneuses ils sont armés
Les jeunes filles, décomposées,
Protègent l'arbre de leurs baisers
S'attachent ensemble autour du tronc
Sans le vouloir, tournent en rond.
Elles sont soudain sorties en chemises de nuit
Enfermées qu'elles sont là-haut dans leur chambrée
Endormies de langueur, d'ennui et d'interdits
Epuisées, alourdies par tant d'élans brisés
Leur arbre elles défendent, c'est celui de leurs rêves
Et les voisins regardent sans voir qu'elles en crèvent.
Écrit par Marouette
On ne sait pas souvent ce que l'on sème,
on ne sait pas souvent combien l'on aime, rien ne nous prépare à marcher dans le sens de la terre. Catégorie : Divers
Publié le 17/02/2014
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Commentaires
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Posté le 17/02/2014 à 09:38:00
La résistance de l'arbre aux tempêtes, et sa fragilité devant l'homme se perçoivent, cet homme ennemi de tout ! en fait de lui même ! la femme qui donne la vie comprend mieux ce rôle de l'arbre elle y est plus sensible et va donc de tous ses moyens tenter de le protéger contre ce "matchisme" de l'homme, le poème est plein de bon sens, il est original et protecteur de la vie et de la beauté ainsi qu'elle nous est offerte, merci Marouette pour cette belle prouesse poétique. | |
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