Quitte le sol, décolle, en bas, l'air est vicié.
Plus haut, tu pourras t'éclater et puis, rêver.
A terre, tu te berces de désillusions
Et dans ta tête fredonne cette même chanson :
"QUI DONC VOUDRA DE MOI, QUI DONC M'ACCEPTERA ?
QUAND DANS MA TETE,CA NE VA PAS, QUI ME FERA OUBLIER CA ?"

Tu voudrais que vacarme cesse,
Tu te renfermes dans ta caisse,
Tu te réveilles, matin chagrin
Et les paroles courent sans fin :
"QUI DONC VOUDRA DE MOI, QUI DONC M'ACCEPTERA ?
QUI ME PRENDRA DANS SES BRAS ET ME FERA OUBLIER CA ?"

Le téléphone reste muet,
Des heures durant, tu restes prostrée,
Attends, décroche le combiné,
Au bout du fil, n'entends que la tonalité :
"QUI DONC VOUDRA DE MOI, QUI DONC M'APPELLERA ?
QUI ME SERRERA CONTRE SOI SANS POUR AUTANT M'OUBLIER, MOI ?"

Et quand je te vois si tendue,
Ailleurs, si troublante, si perdue,
J'aimerai te prendre par la main
Et te mener hors des chagrins.
"QUI DONC VOUDRA DE MOI? QUI DONC M'APPRIVOISERA ?
QUI M'EMMENERA AVCE SOI SANS OUBLIER DE M'AIMER, MOI ?"

Alors suis moi, quitte le sol.
Si bas, l'air est vicié, décolle !
Là-haut, viens t'éclater voire rêver,
Tes idées noires s'envoleront en fumée !
Je veux te voir garder tes illusions,
je veux t'entendre chanter cette chanson,
Je ne veux plus te voir chuter
En oubliant de remonter.
Et si tes peines se font trop lourdes,
Si tu ne peux plus leur résister,
A la douleur, je reste sourde,
Je t'aiderai à les porter.