Je reste sans voix devant un baba au rhum
Je grandis de trois tailles goûtant une tarte aux pommes
Je peux être en colère sans éclair au chocolat
Ou perdre la tête savourant du nougat
Je fonds de désespoir pour une forêt noire
Et me sens stupide face à un clafoutis aux poires
Mes yeux s'illuminent pour un far aux pruneaux
Et je m'enorgueillis d'une pâte sans grumeaux
Mes yeux se voilent : une madeleine de Commercy ?
Je pourrai plastronner pour un macaron de Nancy.
Je dépense sans compter juste pour un financier.
En fait, j'ai menti…je n'aime pas ce qui est trop sucré
Ca ressemble à de la guimauve, un bon sentiment mièvre
Un gâteau bien roulé ne m'apporte aucune fièvre.
Pour une pièce montée, aucune bave à mes lèvres !
Devant une pâtisserie, je détale comme un lièvre.
Écrit par MarieVenture
Vis,écris,aimes mais n'attends pas demain
Catégorie : Amitié
Publié le 22/06/2014
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Bravo, je trouve ce poème excellent, je m'en suis délecté comme d'une légèreté sucrée ;) | |
manupain |
MMMMMMMM ! Ô DÉLICE , OH! TOURMENT,,,, | |
flipote |
Le B.a.-ba de la poésie sucrée. Les quantités peuvent variées... |
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Weedja |