Quand nos ombres nous portent
Leurs vols convergent inlassablement
Vers de nouvelles (re)naissances
Ils écartent les bras
Comme des oiseaux
Que le ciel intimide
Genoux à terre
Adossés au précipice
Aucune lumière-source
Juste le vide – un blanc
Seules leurs ombres
Les prennent par la main
Et les élèvent
Alors ils acceptent ce qui
Jusqu'alors les effrayait
Ils fondent leur corps
Dans le flou de ces contours
Et laissent l'obscur les libérer
Un désir porté par le vent
Qui avait tout embrassé
Sur son passage les appelait
Mais ils restaient sourds
Les galets des torrents
Roulaient pour eux
Des messages gravés
Que leur cécité ignorait
Alors les lignes étranges
Avaient filé emportées
Par le courant. Emportées
Comme eux-mêmes seraient
Absorbés par leurs ombres
Le chant appartient au vent
Les graphies sont lettres d'eau
Et l'homme est un rêve d'argile
Dont la poussière des désirs blancs
Forme des constellations d'oiseaux
Écrit par Margot de Broceliande
Il suffit de peu de chose, presque rien : une
syllabe, une consonne et je deviens tempête ; un geste de l'arbre, et cent racines me lient... R. Kowalski Catégorie : Divers
Publié le 23/10/2013
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Une poésie qui m'est inaccessible mais dont je perçois la grandeur. | |
Abdel |
Possible, Abdel. Les images sont là, simples, pourtant. La mise en page ne convient pas au poème. C'est mon problème ici. Je crois que je ne posterai plus, pour cette raison. | |
Margot de Broceliande |
Ah ! non madame je vous en prie ! postez encore ! je suis là pour apprendre et l'élégance de vos mots me séduit, mais comprenez, je suis un arabe qui aime la langue française mais qui n'en saisit pas toutes les subtilités. | |
Abdel |
J'ai beaucoup aimé elle me ressemble et je vois la chose | |
James Px |
Abdel, c'est la disposition du poème qui ne va pas. Je ne devrais poster que des poèmes qui acceptent le centrage (mais j'en ai peu). De plus, souvent la mise en page et les espaces renforcent le sens des mots. Celui-là est mon dernier poème et je l'aime beaucoup. En le postant ici (je ne l'avais pas fait depuis longtemps) je ne pensais plus à ce problème d'affichage et de majuscules systématiques en début de vers ce qui fait qu'on ne sait où poser la voix (mes poèmes se lisent à haute voix). C'est pour cela que tu as eu du mal à le comprendre. Merci James, ce poème est très "visuel". | |
Margot de Broceliande |
Même si la forme n'est pas focément respectée, tu as une jolie plume, c'est certain | |
absolème |
Merci absolème. Pour une meilleure lecture, cependant : http://tisanedethym.apln-blog.fr/ |
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Margot de Broceliande |
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