Le blanc feu des matins d'hiver
se déchire vite – le jour
finissant – en loques grises.
Comme on s'enivre de vin nouveau
juste ce qu'il faut pour être joyeux
juste ce qu'il faut pour que glisse
la robe de tristesse
À nu
le corps dépouillé offre son été.
Le malheur aime qu'on l'embrasse
aime qu'on l'accepte
et la plaie
ouverte aux promesses à venir
– parce qu'elle est vive –
creuse un pont en-deçà du néant.
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Écrit par Margot de Broceliande
Il suffit de peu de chose, presque rien : une
syllabe, une consonne et je deviens tempête ; un geste de l'arbre, et cent racines me lient... R. Kowalski Catégorie : Divers
Publié le 07/02/2012
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Commentaires
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Posté le 07/02/2012 à 13:44:25
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beau poème |
angelique  |
Posté le 07/02/2012 à 16:25:28
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Très beau, la thématique me parle beaucoup. D'une certaine manière ton poème m'en a rappelé un autre que j'aime beaucoup : La " Prière à la vie" de Lou andreas-Salomé. |
Lilium  |
Posté le 07/02/2012 à 17:30:08
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Une espérance en filigrane dans ce matin zen c'est ainsi que je l'interprète . |
| TANGO |
Posté le 09/02/2012 à 11:49:17
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une poésie pas si évidente à appréhender ; stophe qui démarre à une ligne, finit à une autre mais le style est pleinement assumé et cela, in fine, se révèle très vivifiant ! j'aime :) al. |
| spock27 |
Posté le 14/02/2012 à 09:55:41
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Merci pour vos lectures, Marie-ange, angelique, Lilium, TANGO et spock27. J'essaie de glisser l'espoir... Merci Lilium, je ne connaissais pas cette poétesse. Spock, j'ai cherché une façon de m'exprimer poétiquement, j'ai douté, à chaque poème... maintenant j'ai le sentiment qu'il m'est permis de ne pas douter, mais que le poème qui passe par ma plume devra toujours m'interroger et me demander une attention très fine (mais l'écriture poétique je la vis en pure joie). |
| Margot de Broceliande |
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