Le fécond sème dans le silence
son pollen que le vent disperse
C'est l'hiver et mon poème
stérile
s'habille de moufles de laine
Le cyprès tremble sur l'arc
de terres dévastées
La flèche ripe…..poursuit sa course
vite…..du miroir
au trou noir glacé
Oh...ces mots de verre
de mille parts surgis
à points de chausson
je leur creuse un nid
et ces peines givrées
toutes retournées
attendront la saison
qui viendra les ravir
Écrit par Margot de Broceliande
Il suffit de peu de chose, presque rien : une
syllabe, une consonne et je deviens tempête ; un geste de l'arbre, et cent racines me lient... R. Kowalski Catégorie : Divers
Publié le 14/12/2011
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Commentaires
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Posté le 14/12/2011 à 22:38:43
bonsoir Margot de Broceliandre, je retiendrai de ce très bel écrit cette strophe : "C’est l’hiver et mon poème stérile s’habille de moufles de laine" à très bientôt |
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marie-ange_old2 |
Posté le 15/12/2011 à 08:03:51
Un style un peu particulier mais j'ai aimé le fond . | |
TANGO |
Posté le 15/12/2011 à 08:49:07
Le style de Margot lui est vraiment très propre et c'est ce qui la différencie tant de nous. Les moufles sont bien vues dans cet instant frileux, pour ma part, je retiendrai la dernière strophe qui montre toute notre fragilité. Bises. |
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Nighty |
Posté le 15/12/2011 à 09:38:12
dommage, trois fois dommages c'est "..." sinon, j'ai adoré. ce style classique et épuré, on en redemande ! bravo également pour le pseudo :) alai+n |
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spock27 |
Posté le 15/12/2011 à 11:14:08
Les mots viennent...on les travaille un peu ou beaucoup pour qu'ils se lisent au mieux, tout en restant fidèles à l'empreinte de la sensation première. J'écrivais peu de poésie ces derniers temps. Hier, trois poèmes ont surgi... A vous lire je vois que vous préférez tel ou tel passage... ...chacun est important pour moi, ils se sont enchaînés pour créer le poème. Par exemple quand j'ai réussi à mettre en mots l'image du cyprès qui tremblait (dois-je vous dire que je pensais à si près !) et à la pensée qui comme une flèche tente d'atteindre son objectif, quand j'ai vu que je sortais des images sombres je me suis exclamée "Oh, comme je suis triste d'écrire de tels mots !" ce qui est devenu : " Oh...ces mots de verre de mille parts surgis !" Bon, il paraît qu'il ne faut pas expliquer sa poésie, alors j'arrête mon bavardage ! Merci de m'avoir lue. Margot ps : les ... se veulent être des espaces blancs que je ne parviens pas à matérialiser ici. |
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Margot de Broceliande |