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Il pleut ; des cordes nouées.
Les arbres crient le vent.
Sur leurs corps trempés
se lie la souffrance.
Livre fermé ;
homme à la vie cadrée.
Lecture d'après nature ;
débordement et ballet tectonique.
Prendre l'air sur les ailes du Ponant.
Traverser le voile.
Poser l'oiseau du regard sur la branche tordue
qui se mire, claire, dans ce dormoir où l'eau repose
et voir
.
Voir
sur l'eau par le temps décantée,
un cerceau
(son cercle circonscrit au bleu du ciel)
— Œuvre de l'enfant ;
il chantourne le vide
et le sature de vapeurs d'azur —
Un jeu : remonter le courant de la corde d'eau
Écrit par Margot de Broceliande
Il suffit de peu de chose, presque rien : une
syllabe, une consonne et je deviens tempête ; un geste de l'arbre, et cent racines me lient... R. Kowalski Catégorie : Divers
Publié le 25/03/2011
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Commentaires
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Posté le 25/03/2011 à 20:10:24
Pour moi c'est un grand oui ! J'aime. |
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Iloa |
Posté le 25/03/2011 à 20:17:57
Merci Iloa. C'est un poème que je présente différemment, mais que j'ai adapté pour la présentation centrée. J'ai fait une illustration pour ce poème, mais je ne peux pas l'envoyer. |
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Margot de Broceliande |
Posté le 26/03/2011 à 07:38:14
oui oui oui poésie subtilement ésotérique bondissante et vive , pourtant un grain de sel d'"étrangeté " un grain de sucre de suavité,,, tout ce que j'aime merci pour ce délicat apéritif |
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flipote |
Posté le 26/03/2011 à 17:18:06
Margot, tu peux mettre un lien éventuellement ? A la lecture, j'ai imaginé un enfant faisant des ronds dans l'eau avec un bâton. Douce lecture. Bises ! |
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Nighty |
Posté le 26/03/2011 à 19:24:04
Je le mets mais apparemment on ne peut pas l'ouvrir. Ce n 'est pas un dessin figuratif, juste une brindille-enfant qui sourit sur fonds d'harmonies plus ou moins bleues ou noires. |
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Margot de Broceliande |