Les coquelicots qui poussent le long du rail
En ce jour de printemps, le soleil n'a voulu naître
Ou que les saints de glace ne voulaient voir paraître,
Sont de leurs rouges robes du plus bel attirail.
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C'est la période rude de la lune rousse
La terrible et dernière épreuve des nouvelles semences
Et si le froid l'emporte ils n'auront guère de dépenses,
Pour l'an. Ils prient le saint Servais, d'épargner jeunes pousses.
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L'ultime vague de froid ou sur le petit monde
Lucifer en personne enveloppe toute les plaines
De sa robe dantesque, cette grande persienne.
Et tire le rideau de la modeste scène ronde.
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Le théâtre de l'hiver à son tour hiberne.
Écrit par Maouri
L'aube se passe autour du cou un collier de fenêtres
Catégorie : Divers
Publié le 27/05/2016
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Commentaires
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Posté le 27/05/2016 à 22:08:57
Un beau poème que sa conclusion synthétise. | |
jacou |
Posté le 28/05/2016 à 23:38:28
À chaque fois que je vois "Lune rousse" je pense à cette musique :) Joli poème aux diverses saisons qui débutent et s'achèvent ! Bonne soirée Maouri :) |
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Sophia |