Le train sur ses rails,
Avance.
Je pense,
Hypnotisé par le râle
La démence infernale,
Intense.
Danse,
Grand serpent de ferraille.
Et le soleil traverse le hublot,
Tout rond.
Tout blond,
Mon visage y rentre pile
Je vois le tien qui défile,
Dehors.
Hors,
De portée mais si beau.
Train, il est impossible de faire demi-tour,
Fataliste, tu m'éloignes pour toujours.
Mais le rêve appartient au voyage,
Tout comme liberté est privilège du sage.
Hélas pas de l'amant
Peut-être te reverrais-je sur un autre nuage.
Quand la mort ramènera sur la dernière plage,
Du dernier continent
Nos deux âmes bohèmes.
Écrit par Maouri
L'aube se passe autour du cou un collier de fenêtres
Catégorie : Amour
Publié le 06/07/2013
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Commentaires
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Posté le 07/07/2013 à 11:11:39
Que c'est bien écrit, cette douleur de la séparation lorsque le train, inexorablement, s'éloigne de l'être aimé. Un petit bijou ton poème. Merci. | |
Marouette |