Glissent de gauche à droite ses petits yeux noirs
Luisant de méfiance son sombre regard
Scrute curieusement toutes les moindres choses
Et puis sans un bruit, sur une branche se pose
L'étrange être ailé aux couleurs d'écorce
Aux serres acérées, serrant avec force
La bien maigre branche d'un saule malheureux
Il expose fièrement sa gorge de feu
Et dans la forêt soudain retentit
Sortie de son bec une douce mélodie
Qui poursuit le vent parmi les feuillages
Doux chant éternel plus vieux que les âges
Et dans sa fierté s'élève l'oiseau
Frôlant le soleil, vole toujours plus haut
Gazouillant gaiement tout près des nuages
Les ailes déployées en un cercle sage
Écrit par Malyka
"Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure" Guillaume Apollinaire Catégorie : Divers
Publié le 28/01/2014
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Commentaires
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Posté le 15/11/2014 à 21:11:27
Je l'achifferai bien dans notre centre de revalidation pour oiseaux, ce texte. Je trouve ce texte apaisant. Comme un chant d'oiseau. | |
sebastienpoeme |