J'étais perdu dans le noir quand ta beauté m'a aveuglé…
Autour de mon coup, cette corde était prête à m'étrangler !
Mes envies de suicide, en une seconde tu les as rompues.
Tu as fait de moi un homme fier, fort, préparé, et trapu.
Dès lors, sur le quai de la gare, j'ai su que tu étais ma vie !
Oui, j'ai su que tu serais l'ultime femme de mes envies…
Le cœur dans les chaussettes, et les yeux en lévitations,
J'ai appris à te connaitre, puis à redoubler d'attentions.
J'ai appris que j'avais un cœur, mais pas que pour mourir.
J'ai compris que dans le tiens, je pouvais de nouveau rire !
Entre nos câlins sous la couette et nos fou-rires intenses,
Ou entre nos réveils matin et nos petits pas de danse…
Nos lèvres s'amourachaient d'une affection isolante !
Cette impression fréquente et sibylline que je chante,
Je ne pensais pas que son importance était si nuisible…
Avec des mots anachroniques, je retranscris le risible,
De cette histoire romantique condamnée dès le départ.
Oh mon cœur, ne m'en veux pas d'avouer mon désespoir,
Aux millions de personnes qui liront cette dernière lettre.
Mais j'ai besoin de me lâcher et d'écrire de tout mon être !
Ta beauté m'a aveuglé, et aujourd'hui mes yeux sont noirs !
Depuis cette nuit du mois de Juin ou tu m'as fait tes au-revoirs.
Mes envies de suicide, en une seconde, je les ai retrouvées.
Tu as fait de moi un homme fier, fort, avant de me repousser.
L'arme à la main, je vais presser la détente et en un instant,
Mon mal-être s'arrêtera finalement et avec celui-ci, le temps !
Le cœur amoindri sous ta fenêtre… Et les yeux en lévitations,
J'observe une dernière fois ta chambre avant mon action…
Les souvenirs remontent et les larmes coulent sur mes joues,
Le coup part et me floute… Qu'aurais-je pu dire avant tout ?
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