Partout où mon regard se pose,
Le silence est maître.
La montagne, refuge des prêtres,
Culmine le pré couvert de roses.

Je m'assied au bord d'une mare,
Puis retentit un son religieux,
Qui permet à la lumière du phare,
De s'éteindre et de fermer les yeux.

Je contemple Apollon se lever,
Me caresser la peau du matin,
Rafraîchie après cette nuitée,
Et la réchauffer jusqu'à la main.

Les coqs chantent son arrivée,
Les cloches résonnent dans les airs
En accord avec la mer
Qui habille les rochers
Des pleurs du ciel lointain.

Mon cœur voit ce tableau divin,
Mes sens reprennent goût à la vie,
Les rayons transpercent mon esprit,
Et je me dis, en me levant,
Que partout, le bonheur m'attend.