J'aimerais tant retourner en arrière,
Quand je pouvais encore y croire
Et qu'il n'y avait pas cette barrière
Qui bloque maintenant tout espoir.
À la première discussion, tu m'as fait rire.
À la deuxième, tu m'as épatée, sidérée.
À la troisième, je savais que je pouvais tout te dire.
À la quatrième, j'ai pleuré, puis tu m'as consolée.
Il m'a fallu du temps pour comprendre,
Mes pas revenaient toujours à cet endroit.
Je n'en pouvais plus d'attendre,
Mon cœur s'envolait au son de ta voix.
J'ai gardé ce secret inavouable,
Au nom de notre précieuse amitié
Et j'ai continué, imperturbable
À tenir ma place à tes côtés.
Entendre tes blagues réchauffait mon cœur,
Tout comme tes petites attentions si fréquentes.
Malgré un arrière-goût de rancœur,
Je m'épanouissais, telle une flamme ardente.
Puis alors que je voulais tout t'avouer,
Tu m'as dit être l'homme le plus heureux.
Tu avais enfin trouvé quelqu'un à aimer,
Mais ce n'était pas de moi dont tu étais amoureux.
Alors que j'empêchais le torrent de se déverser,
J'ai souri en disant à quel point j'étais ravie.
J'aurais voulu hurler, te frapper,
Mais je n'avais pas ce droit sur ta vie.
Tu as finalement découvert ta perle,
Celle qui complète ton autre moitié.
Tes yeux brillent lorsque tu me parles d'elle.
Ton âme vibre au moindre de ses baisées.
Il est maintenant trop tard pour ma rédemption,
Je ne veux pas gâcher ton bonheur.
Je vivrai à jamais avec cette tentation.
Chaque jour, des larmes couleront de mon cœur.
Écrit par Lunedor
~ Il ne faut jamais pleuré d'avoir perdue la lune, car les larmes empêchent de voir les étoiles. ~ ~ Est Sularus Oth Mithas ~
Catégorie : Amour
Publié le 21/02/2010
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