Je ne danse plus,
Mon cœur est une cage ouverte
D'où la nuit s'échappe doucement.
A tire-d'aile, je t'aime
La mer du nord a tous mes vagues à l'âme
Et le sel de mes pleurs pour une flaque de pluie
Mes rires en ritournelle, dans une boîte à musique
Pour que tu n'oublies pas
Sous les étoiles, à bout de souffle
Pâle chanson de lune tenue à bout de bras:
La fugue de vos vœux.
Perdue, loin dans tes yeux
Ambrée,
Le regard courbe
Je crois qu'on pleure,
à l'angle de mes mots.
(Elle)
Arabesque, et je divague,
La peine est un frisson
La mer se perd en hargne
Quand je plie à ton nom.
Ô valse dérisoire
De plage et de cailloux
Pour elle je suis une page
froissée par tes remous.
Et quelque chose crisse dans le silence
quand elle te pense.
JE est une ombre
Et dans tes printemps, il y a mon sourire
Je hais tes heures
Quand il me faut partir...
Quant à moi, à tire-d'aile, je peine
Pour que tu n'oublies pas
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J'adore tout simplement! Enorme comme premier poème sur le site! J'attends les autres avec impatience. Si je dois retenir une strophe (je sais c'est con, mais je l'ai adorée) ce serait celle-ci: "JE est une ombre Et dans tes printemps, il y a mon sourire Je hais tes heures Quand il me faut partir..." Génial! A bientôt sur le site! |
Oli  |
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Joli texte. Ma strophe préférée est plutôt: "Ô valse dérisoire De plage et de cailloux Pour elle je suis une page froissée par tes remous." Superbe résonance, et ça fait très classique, mais j'aime ! |
| blueberry |
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Oligesias, merci pour cet accueil chaleureux, et très contente que tu ais aimé... ça fait drôlement plaisir d'avoir des réponses. Et à très vite, j'espère, sous d'autres mots. Blueberry, j'ai conscience de faire un peu dans le cliché avec ce poème, mais c'était l'un de mes tous premiers. Merci de ton passage. Amicalement |
Lumi  |