Régnait encore l'âpre odeur d'une bougie
Emportée dans le souffle de mes jeunes années
Qu'enfin je me suis gauchement immiscé
Dans les bas-fonds d'une forêt, branches fleuries
Léger, aux premiers sentiers, qu'en ai-je ri
De ces couleurs abondantes, moi bourgeon fané
Des désirs, promis par des pétales justes nés
Cynique, et bien installé, qu'en ai-je trahi ?
Je ne les sens plus, trop nombreuses, ces bougies
Et je me suis perdu, forêt, dans tes allées
Je l'eus cru, mais n'ai pour autant succombé
Aux velléités de nos printemps spontanés
Je rencontre encore, parfois, une envie ravie
Mais d'un jour, par maintes fois vite fanée
Qu'aveugle tâtonnant, je trébuche, effrayé
Par mon ombre, qui sur vous, ravie sévit.
Écrit par Luciole
"Un réveur est celui qui ne trouve son chemin qu'au clair de lune et qui, comme punition, aperçoit l'aurore avant les autres hommes."
Catégorie : Divers
Publié le 16/06/2010
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Commentaires
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Posté le 17/06/2010 à 07:22:53
Très beau. | |
ROSE ROUGE |
Posté le 17/06/2010 à 08:13:09
magnifique poème* | |
MARIE L. |
Posté le 17/06/2010 à 16:02:10
Après une longue absence ça fait plaisir ! Merci beaucoup | |
Luciole |