Morne plaine aux vagues horizons
Ocres sommets et arêtes inaccessibles
Pentes idéales aux blancs vallons
Lente descente aux abords de l'indicible
Où jaunissent les images adulées
Où flétrissent les roses avortées
Où, écume rageuse d'une mer attristée
S'étale, se répand et s'étend
A l'aube d'avides contrées
Et, nos triste morts tant banalisées
Se rendent, s'abandonnant à la marée
qui, d'un infime clapot engendre noires soirées
et, par l'aigre lucidité, si noires marées.
Écrit par Luciole
"Un réveur est celui qui ne trouve son chemin qu'au clair de lune et qui, comme punition, aperçoit l'aurore avant les autres hommes."
Catégorie : Divers
Publié le 17/04/2007
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de Luciole au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 16/01/2008 à 20:50:54
Un poème tristement beau... | |
Mider |