Ô Miroir ! L'imparfaite.
Ma compagnie, de ses yeux dans mes yeux,
On se regarde francs; à notre égard,
On en briserait presque le rempart;
Satanés cheveux ! ... Mais je suis capricieux.
On se hurle au mieux pires obscénités;
Ce visage pâle, dans son regard,
Dicte à mes gestes précis ses écarts
Pour rendre au tableau son humble beauté.
J'en vins à l'habit, pétale du jour,
Qui offre bonté à la lumière
Et exerce l'art par la manière :
On s'aime un instant; drôle de détour.
Nous, fragments d'un tout régit par mes sens,
Se marions à nouveau dans ce couloir
Où cette image éveillée par mon miroir
N'est qu'un reflet de mon être intense.
Il est ce moi qui fleurit mon âme,
Celui que je chéris, que je hais,
Que j'orne de couleurs recueillies
Dans mon esprit aux divers champs de trames.
Y a-t-il un nom pour ce drame émergé,
Celui d'être une rose imparfaite,
De tant se sentir insatisfaite ?
L'heure n'est plus à faner, mais à briller !
Le corps recèle en sa dorure
Les graines fertiles d'un état abstrait,
Un écrin scellé, qui n'ouvre jamais...
Je suis une de ces fleurs impures.
Écrit par Luca
"Il y a celui qui sent avant de manger, et celui qui mange."
Catégorie : Divers
Publié le 06/11/2012
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de Luca au hasard |
Annonces Google |
Bonjour, pas mal, mais je ne comprends pas la dernière partie, sur le coeur ni l'expression 'champs de trame', bien que j'imagine qu'il s'agit d'un terme technique, peut-être pour la photo ou le cinéma. Enfin, tu écris parfois comme si tu parlais d'un homme et parfois comme si tu parlais d'une femme, j'avoue que cela me perturbe. Serais-tu transexuel(le) ? | |
Good Times Bad Times |
Merci Luca, pour ta réponse, claire. | |
Good Times Bad Times |
Je t'en prie ! | |
Luca |