Quand la rue s'ouvre au filtre bleu du matin,
Le doux bossage des murs se délivre,
Et le paysage patiné de givre
Se teint de soleils moulés aux serpentins de fer.
Un air gelé vint me tirer les traits du visage;
Et le vent, qui me souffle son murmure,
Lui fait des plis droits, tel un origami de l'hiver.
Le toucher de mes joues frôle alors l'écharpe chaude,
Un pétale léger, de laine sablée,
Qui renferme mon âme aux bras du trèfle de paille.
Mais dans le berceau d'une aile chétive,
S'envole fécond au battement posthume,
Ma pensée libertine, brodée de plumes,
Comme un journal ouvrant au ciel une entaille.
Écrit par Luca
"Il y a celui qui sent avant de manger, et celui qui mange."
Catégorie : Divers
Publié le 27/02/2016
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Commentaires
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Posté le 27/02/2016 à 16:47:26
Salut Émile! | |
Intruder |
Posté le 27/02/2016 à 23:43:50
Qui est Émilie monsieur Ferdinand? | |
Luca |
Posté le 28/02/2016 à 00:02:34
Émile Nelligan, ton texte m'a fait penser à lui. | |
Intruder |
Posté le 28/02/2016 à 10:27:28
Je ne le connaissais pas, c'est une belle découverte je te remercie ! | |
Luca |
Posté le 28/02/2016 à 18:40:27
Superbe... | |
MARIE L. |
Posté le 28/02/2016 à 19:22:37
Merci beaucoup Marie ! | |
Luca |
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