Il est encore tôt en cette saison vaporeuse,
Que les nuages ne se lassent plus de pleurer
Les mœurs accumulés tout le long de la terre.
Au chaud, c'est accepter la mélodie vigoureuse
Que fait encore tomber la mousson de la vie
Contre la vitre qui tâtonne un rythme biaisé.
Il y a pourtant parfois, des papillons de messe-basses,
Qui trinquent entre les gouttes les couleurs du printemps
Sans se soucier du jour, qu'ira éclipser la lune.
Mais en observant le temps d'un silence fragile,
Les nuances naissent d'un battement voluptueux
Que leurs ailes fascinent en confettis d'argile.
Écrit par Luca
"Il y a celui qui sent avant de manger, et celui qui mange."
Catégorie : Divers
Publié le 05/05/2015
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Commentaires
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Posté le 05/05/2015 à 03:47:23
Bravo pour le dernier tercet c'est très fort. J'aurai aimer la voir cette douce journée mais comme tu l'as dis, son silence est fragile, c'est dur de le rencontrer. | |
Hassan |
Posté le 05/05/2015 à 03:48:29
Vraiment bien dit la fin, c'est délicat. | |
Hassan |
Posté le 05/05/2015 à 08:40:23
Très joli, j'aime beaucoup | |
Poesie nocturne |
Posté le 05/05/2015 à 08:45:35
un bien beau printemps! | |
pat |
Posté le 05/05/2015 à 12:00:56
Les images arrivent naturelles, depuis le premier que j'ai lu juste avant, les progrès sont flagrants! La vitre qui tâtonne, les papillons de messes-basses et les confetti d'argile ! | |
Moi80 |
Posté le 05/05/2015 à 14:40:27
Merci à vous toutes et tous, je ne pensais pas que ce poème aurait été autant apprécié ! Merci pour vos compliment, très sincèrement ! | |
Luca |
Posté le 05/05/2015 à 16:00:30
Qu'ajouter ? à propos des "confettis d'argile" et des nuages non lassés de pleurer... Merci pour le partage de ce beau poème ! | |
jacou |
Commentaires
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