Oubliez; oubliez la chaleur du grès taillé,
Les balades florales qu'on incruste au piquet
L'identité d'un temps au nom d'une nation intégrée,
Au bas des toits, les luminaires sont aux aguets.
Laissez; laissez couler le béton maussade,
L'acier goûteux en gorge, mont de la nausée;
Le verre frais mêlant en haute altitude
Un espace insolent, vide, à gueule déployée;
Lorsque les loques sinistres rôdent aux trépas,
C'est une marche capitale qui gronde
Les édifices vaillants qui nous font peine.
Mais n'oubliez pas ! Ô Non, surtout, n'oubliez pas,
Quand l'interprète architecte le vaste monde,
Il y a toujours un peuple inconscient qui le façonne.
Écrit par Luca
"Il y a celui qui sent avant de manger, et celui qui mange."
Catégorie : Amitié
Publié le 19/06/2014
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Commentaires
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Posté le 19/06/2014 à 21:47:31
Merci Luca pour ce précieux enseignement qui fait ta conclusion, je vais y méditer. | |
manupain |
Posté le 20/06/2014 à 10:49:52
Très bien Manupain, Merci pour ton attention ! | |
Luca |
Posté le 20/06/2014 à 15:26:38
Merci cher Luca pour ce poème fort joli, à la conclusion inspirante ! Bien à vous. Florent |
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Florent |
Posté le 20/06/2014 à 18:44:43
Merci Florent ! | |
Luca |
Posté le 26/06/2014 à 03:06:46
Quel poème fort bien écrit, et bravo pour la conclusion, j'adore ! | |
Artemis |
Posté le 26/06/2014 à 10:38:04
Merci Artemis ! :) | |
Luca |
Commentaires
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