L'herbe caresse mes pieds,
Je ferme les yeux pour oublier.
Le vent me pousse vers le nord,
Pour me faire comprendre que marcher est un effort.
Immobile j'oublie,
J'oublie ma vie,
Qui s'est arrêtée grâce à cette odeur,
Que seul mon coeur éprouve cette ardeur.
Le blé me pique les mollets,
Tout en préservant son intimité,
Je marche. Le vent devient lourd
A présent je cours ;
Vers cette falaise,
-Qui me donne une sorte de malaise-
Toujours les yeux clos,
Je m'imagine arpenter un froid ruisseau...
Écrit par LoveSong
« Quand vous aimez une personne plus que tout au monde, vous êtes liés à elle par un fil invisible.. » ♥ -Glee
Catégorie : Divers
Publié le 09/08/2012
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Commentaires
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Posté le 16/08/2012 à 11:24:52
Au jour estival, vouloir atteindre son propre hiver, c'est comme oublier de vivre l'arrière saison, (étrange écrit). Respectueusement. | |
Diantre |