En poésie libre...
Zoïle rampant sur la voûte
Il rôdait telle une sangsue
Armé, et errant sur la route
Pour mettre une proie à nue
S'affamant d'un cœur joyeux
Pour lui offrir une mort sans retour
Et y effondrer un poids lourd
Affreux à voir même des cieux
Devinez quoi, ce tueur, c'est moi
Je vais vous raconter l'histoire
De quand j'ai tué de sang froid
Pour apaiser mon déboire
Dans une noirceur explicite
Tu es maintenant inanimée
Trouves-tu cette lame recourbée
Un tantinet illicite?
Serait-ce trop précocement
Que je l'enfonce sans fracas
Dans ta chair, tel un dément
Quand le bruit sourd va?
Et est-ce que la mort doucereuse
Semble lumineuse comme le trépas
Alors que la route du cœur s'achève
Dernière chute de cet insignifiant manège?
Je sens la source de ton incarnation
L'extasie de ma victoire écrasante
C'est plus beau que l'épouvante
Si indéfini comme sensation…
Je dois l'avouer, ton dernier soupir
Était mielleux, un peu alléchant
Et dans tes yeux j'ai pu lire
Un estropié sanglant et incessant
Abandon de ton épave ensanglantée
Te voilà mon fantasme du passé
Ma déchéance fut ta dépravation
Ta chute fut ma merveilleuse sensation
Passionnant comme histoire, non?
Une vie indemne qui ne l'est plus
Avec un fou heureux à son insu
Qui a enlevé à un navire son éperon
C'est la terrible loi de la jungle
Encore, le plus fort a triomphé
Et il n'était pas du tout humble
Ainsi le faible a trépassé
Vais-je devoir simplement pleurer
Pour une pauvre petite poupée?
Non, ça n'aurait aucun sens
Prochaine cible, *rire sauvage*, j'avance.
Écrit par Louis-palmer
LA ROUE TOURNE
Catégorie : Divers
Publié le 26/03/2010
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Une terrible sensation d'épouvante. | |
eric |