Ciel d'orage,
Humide et froid,
Avec pour tout bagage,
Un signe d'effroi !
Poussées de fièvres,
Flammes obscures,
Aux luttes dernières,
Tombe l'armure.
Qu'aux blessures graves,
Des plaies sur le bord,
Toujours, une, s'aggrave
D'une brûlure qui mord,
De son furieux sanglot
Brisé par terrible détresse,
Sur fond d'un complot,
D'une diabolique jeunesse.
Aux lambeaux d'un violent paradis
Montrant d'une infinie justesse
Combien dans le sein de la bête est dit :
Que le cœur se range au bas des fesses !
Pauvre vie meurtrie
Aux échos de ses peines,
Qui vient agiter l'âme au prix
De ses douleurs qui s'enchaînent !
Eclats de sel, troués jusqu'à l'écume,
Crachent en des musiques mortelles
La vie, où, sous un ciel interminable, fume
Le désespoir, sans espérance nouvelle !
Aux sanglots longs de ma terre,
Devant l'immuable tour d'horizon
Pleure toujours trop de misère
Pour un vide toujours plein de raisons !
Lottechar
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Très beau, mais un peu long. | |
Intruder |
Merci de ta lecture. Quelque fois, on se laisse emporter... | |
Lottechar |