- Vous l'avez connue ?!
- Sur ma vie, je vous jure que oui !
- Saviez vous qu'elle a rendu Venus folle de jalousie ?
- Oui, mais je vous en prie, n'en parlons plus !...
- Mais racontez moi ! Je vous en supplie !
- Ce fut un moment pénible pour moi; je ne mis attarderai pas
- Aller !...
- Bon... Si vous insistez...

Ce fut un soir de mardi gras,
Alors que la ville profitait allègrement de la fin des jours charnels,
Que je fis la connaissance de la belle

Je rentrais chez moi, rue St-Martin,
ivre et épuisé d'une journée bien arrosée,
Lorsque sur Psyché mes yeux se sont posés.
Elle était assise au pied d'un olivier, une fleur a la main

-Euh...un olivier ?!... A paris ?!...
- Ah ! vous doutez ! J'arrête ! Bonne nuit, a demain !
- Non ! D'accord ! Je vous croit ! Continuez; je vous en prie !
- Bon, où j'en était...

Elle était assise au pied d'un O-LI-VIER, une fleur a la main.
Et j'ai tout de suite remarqué que c'était une azalée
De la famille des Ericacées !
Elle était rose; et ces fleurs on...

- Oui !Bon, ça on s'en fout !
- Pardon ?
- Oh ! Je disais : quelle culture, c'est fou !
Mais si nous pouvions en revenir a Psyché...

La pauvre fille n'avait pas le cœur a la fête...
Elle nourrissait de ses larmes les pétales de sa petite azalée
Et criait sa peine au point de faire trembler le ciel étoilé
J'aurais donné dix fois ma vie pour que ces pleurs s'arrête...

- Qu'avez vous fait ?

Je me suis approché, timidement
Et je lui ai dit, en murmurant...

- Que lui avez vous dit ?!
- Je lui est dit...
- Oui! que lui avez vous dit ?!
- Rien ! j'ai vomi...
- Quoi ?!
- Ben ! Oui ! J'était ivre, souvenez vous !
Et vous savez ce qui arrive quand je bois !
- Et elle à réagi comment ? Elle s'est enfuie n'est-ce pas ?
- Non, non ! A l'étonnement général,
mon histoire ne s'arrête pas là !
- Mais je ne doute plus qu'elle se termine mal...
Continuez !
- Je me suis longuement excusé, et lui demanda :

" Quelle est la cause de toutes ces larmes versées ?
- Ce sont les hommes... il ne veulent pas de moi comme fiancée...
- Ah !...
- Il m'adorent, me vénèrent; mais refusent ma main !...
- Donc voici l'origine de votre chagrin...
Alors essuyez vos larmes, ma déesse,
Si tel est votre volonté,
Au lever du soleil nous seront mariés !
De vous rendre heureuse, je n'aurai jamais de cesse !
Et de vos larmes, je ferai des perles rares !
Allez vite ! suivez moi, il se fait tard !
- Euh... Oh ! Je ne suis pas a ce point désespérée !
Je suis vraiment désolé
De mettre fin a notre entretien
Mais j'ai promis a mon père
De partir avec lui en mer ce matin !
Au revoir !

Et je la vis s'éloigner...
J'étais anéanti, désespéré...

- Et c'est ainsi que s'achève votre histoire ?
Je comprend votre peine !
- Non, non ! C'est ici que Cupidon rentre en scène !
Il était étroitement allongé sur une branche de l'olivier
Un vers de vin a la main
Et de mon malheur, il avait était témoin

"Si tu veux te faire aimer de la belle psyché,
Je peux peut être t'y aider !
Retient là en lui Offrant cette fleur,
Moi je m'occupe de viser son coeur."
Il me tendit une magnifique rose blanche.
J'avais les dieux de mon coté,
Et ils m'accordaient une nouvelle chance
Comme il me l'avait demandé
Je pria psyché de revenir
Car j'avais un présent a lui offrir
"-Aie !
- Oh ! Pauvre cupidon ! Ce n'est rien juste une petite entaille
Il venait de se piqué le doigt
En retirant une flèche de son carquois
"Reprend toi !
Elle arrive ! j'ai besoin de toi !"
- Oh !oui ! la voila ! Mon dieu ...
Jamais mes yeux
N'ont contempler pareil beauté !...
- Eh ! je l'ai vu le premier !
- Comment vivre sans elle ?!
- Bon ! Ouvre tes ailes
Et déguerpie !
J'ai besoin d'un ami !
Pas d'un concurrent !
Aller, va t'en !
Je vais lui offrir cette rose
Et elle me prendra comme amant
Et ne gâche rien ! Gare a toi si tu oses !!!"

- Il vous à écoutez ?!
Il est parti ?!
- Non, son vers de vin
Sur ma rose il a versé
Et a offrir je n'avait plus rien
Pour la belle psyché...
C'est ainsi que les roses sont devenues rouges
Et Que ma dulcinée s'en est aller...

( Bien des année plus tard, après de nombreuses épreuves,
Cupidon épousera Psyché, et auront une fille nommée volupté...)