Au fond du gouffre, une ombre
A répandu des pleurs,
Leurs sinistres échos rampent dans la pénombre :
Se heurtant à la roche, ils résonnent en choeur.
Abîme intemporel,
Aucune heure ici bas.
Tel l'abysse a sculpté dans la mer l'éternel,
Tout ici est figé ; sonne à jamais le glas.
Et ce glas qu'on entend ?
Un long fracas de mots
Qui nous conte les vies, les secrets, les tourments
Que des humains maudits ont jeté de là-haut.
Et ces humains meurtris ?
Tristes oiseaux sans ailes,
Leur complainte s'élance et tend vers l'Infini
Sa sombre mélodie pour la rendre immortelle.
Au bal des suicidés,
Les échos, chant des morts,
Retentissent encore afin de sublimer
Cette cité macabre et son terrible sort.
Écrit par Lize
"Et j'ai pleuré d'amour aux bras de vos étés."(Anna de Noailles)
Catégorie : Triste
Publié le 01/07/2017
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Commentaires
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Posté le 01/07/2017 à 22:24:19
Style singulier et riche de sens. BRAVO ! | |
singe vert |
Posté le 03/07/2017 à 13:18:47
Merci beaucoup ! | |
Lize |
Posté le 06/07/2017 à 20:26:36
Quel magnifique partage ! autant le style d'écriture que le sujet raconté... Magnifique ! Basile |
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Basile |