Terre à terre, terre à mer,
Enivrée, ballotée sur cet océan de saveurs
Je goûte. Je déguste. Je laisse faire.
Les mimosas sont en fleurs.
Ta paume contre la mienne,
Jamais ô grand jamais je n'oublierai
La chaleur de ta peau, ce goût salé sucré.
Prends encore dans tes mains mon visage : regarde ma peine.
Je te veux tout entier dans un océan de douceur.
Nous irons découvrir un nouveau monde
Où les gens, où la foule, où nos amis
Compteront pour nous les heures.
Comme le temps est court ! Dansons encore
Avant que nos corps deviennent immondes.
Les colombes s'envolent sous la pluie dehors.
Tes lèvres satin, ton sourire attendri et tes yeux grands ouverts,
Mon ami inséparable, ne fais pas avorter notre amour, tu as vu
Mon coeur à découvert.
Écrit par Liberty
"Je est un autre, on ne peut pas dire je pense, mais on me pense."
Arthur Rimbaud Catégorie : Amour
Publié le 02/08/2019
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Commentaires
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Posté le 02/08/2019 à 12:03:49
La 4ème strophe est l'épicentre du poème, un moment fondateur où l'amitié dans son essor aplanit le Temps, notre ennemi. J'ai aimé votre beau poème ! | |
jacou |
Posté le 02/08/2019 à 19:40:44
Très jolie sensibilité Liberty, j'adore ce poème qui ne triche pas avec les émotions... Merci pour ces nuances de Liberté et de Miséricorde qui en un mot forment Bonheur... |
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grêle |
Posté le 03/10/2021 à 13:17:32
D'une grande beauté. C'est d'abord le titre qui m'a fait cliquer, puis en lisant ce texte, je me suis fait la réflexion que Dieu, dans son infinie sapience avait le don de lier les âmes les unes aux autres. En ce Dimanche, je vous remercie pour cette référence au Très-Haut Architecte. |
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