Sur le mur blanc sale gris propre de la chambre
Un tableau de poisson
Le soir à mes lèvres s'invite une nouvelle boisson
Et lentement les mains s'agitent le dos se cambre
Nous marchions sur les allées pavées
Les mains dans les poches j'étais mon fantôme
Silence et patience j'avais peur Était-ce une nuit rêvée
Autour de nous tous ces gens Et toi seul toi l'homme
Au regard franc, aux lèvres fines : viens frémir.
Plus un bruit dans la ville ni sur mon coeur
Le temps passe et repasse sur les murs de brique
Le jardin aux plantes est en fleurs
Le temps passe et repasse et nos corps s'imbriquent
Au milieu de ce grand tout je me fraye un chemin
Le métro nous abrite fait naître les envies
La tête dans les nouages Tu m'observes et ta main
Vient doucement entourer ma nuque je me sens en vie
La poitrine nue, les cheveux fous : viens frémir.
Écrit par Liberty
"Je est un autre, on ne peut pas dire je pense, mais on me pense."
Arthur Rimbaud Catégorie : Amour
Publié le 07/04/2018
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je te découvre..j'apprécie beaucoup ta poésie!!amitiés | |
Aria |
Magnifique. J'aime particulièrement la trouvaille "la tête dans les nouages" | |
Victor |
Superbe poésie, je marchais d'abord en suivant un peu Claude "Nougayork", puis dans la Ville Rose voici que surgit le poème au beau rythme, souverain. Belle lecture d'un matin dominical... | |
jacou |
Merci Aria :) Victor, c'est toujours un plaisir de trouver un de tes commentaire en dessous d'un de mes poèmes ! Ravie d'avoir égayé ta matinée ne serait ce qu'un instant Jacou ! |
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Liberty |