En lévitation, des hommes, costumés,
Sont debout dans le ciel, en allures rigides ;
D'autres s'éloignent, flous, dans les clartés timides,
On peut apercevoir leurs chapeaux bien formés.
Ces hommes élégants rêvent inanimés,
On ne peut voir leurs yeux, qui doivent être humides,
Sans les émotions ils ont des cœurs livides,
Ce décor fait partie des tableaux déprimés.
La tristesse est flottante et profonds les symboles,
Qu'amplifient les couleurs des grandes mégapoles :
Du noir jusqu'au bleu clair, porté dans l'horizon.
Les vautours sont pressés sur leurs cœurs squelettiques.
Dans le ciel aux couleurs d'une triste saison,
Rien ne semble bouger : ils sont tous identiques.
Écrit par LeoDelirium
Même les poèmes les plus lointains nous rapprochent. Mon blog: http://leodelirium.skyrock.com/
Catégorie : Triste
Publié le 29/06/2013
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de LeoDelirium au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 29/06/2013 à 19:14:09
Élégant poème joliment rimé. | |
Marouette |
Posté le 12/07/2013 à 20:37:11
très beau poème, j'ai été envahi | |
enialle |