La séparation
S'en aller vers la mer, s'en aller du chemin.
Faites d'une ambre robe en beauté sans visage,
La belle fait d'un pas mon amour un naufrage,
Noyant mon pauvre cœur que je tords d'une main.
En dessous d'une nue ondoie au ciel divin,
Sa chevelure blonde : étoffe d'un voyage.
Une fleur rouge pleure annonçant un orage,
Car elle est la mariée et je suis le deuil vain.
Plus clair au noir des glas qu'au blanc des alliances,
Mon être apparaît flou de toutes confiances,
Et mon corps devient pâle, assommé d'un ciel gris.
Sans ses yeux, sans sa bouche ; elle part et s'efface
De toute sa splendeur, en faisceaux assombris.
Son souvenir si doux se dessine en impasse.
Sonnet inspiré de la peinture ''Séparation" par Edvard Munch
Écrit par LeoDelirium
Même les poèmes les plus lointains nous rapprochent. Mon blog: http://leodelirium.skyrock.com/
Catégorie : Triste
Publié le 28/06/2013
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Commentaires
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Posté le 28/06/2013 à 21:16:47
LeoDelirium, C'est une intéressante découverte les peintures de Edvard Munch, pour moi, merci pour le partage, quant à votre très beau sonnet, il est une juste de scription de ce tableau singulier par l'émotion qu'il dégage au travers de ses couleurs. |
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Octavie |
Posté le 29/06/2013 à 15:36:31
Bel hommage à cette toile que ce poème ! On ressent une même émotion partagée entre l'image et le texte. |
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Bragi |