Entendez-vous les trompettes criées,
dans le vent, la mort s'aiguiser
Entendez-vous les cavaliers avancer,
dans les nuages l'orage arriver.

Entendez-vous le douzième coup sonner,
nous voilà enfin minuit passé!
Entendez-vous le ciel lentement gronder,
et le théâtre enfin s'installer!

Dans le ciel, un être fut dessiné,
Dans sa robe, un mage fut appelé,
Devant lui, trois enfant le regardait,
Devant lui, un démon l'attendait.

Diablotin qui tenait le miroir,
Lui démontrait tout l'illusoire,
Car tout au fond dansait,
une petite étoile qui brillait.

La mort vint alors à se glisser,
dans un coup d'éclair passer,
et d'un coup de faux frapper,
Une âme au loin dès lors monter.

Distraction d'une forte Émotion,
le diablotin riait de son malin,
les enfants pleuraient ce loin,
et le mage semblait en dévotion.

En cette étoile il y avait caché,
un ancien démon aux pouvoirs oubliés,
une chose qui fut autrefois emprisonnée,
quelque chose qui fut par le temps oublié.

Le diablotin, méfiant, prenait ses airs incertain,
Par delà son regard cette seule envie de la survie,
Racontait au fort la vieille histoire de ses vies,
Gardien du miroir, des clés de tous ces refrains.

Et les trois enfants totalement apeurées,
offrait leurs biens pour se protéger,
à ce mage dont nul ne savait rien,
aux airs de pharaons ou peut-être d'Ancien.

D'un regard il aura tout balayé,
Puis d'un mouvement il leva la pluie,
Appelant la vibration de l'étoile en lui.
Le diablotin, déchiqueté disparu,
Avec son miroir enchanté, déjà-vu.
D'un regard tout fut balayé,
Même les enfants n'ont pu y résister,
À la conclusion de ce théâtre enchanté.