J'suis un fou, y'a pas à dire,
j'vis sans un sou, sans mentir,
j'suis l'ombre du trou à grandir !
J'mue en dessous d'mes fous-rire !
J'suis Québécois, ma langue Satyre !
Entre des rondins qui savent pas écrire,
j'comme un babouin, pis j't'à mourir !
Pire, j'fais des dessins, sans sourire !
J'dois avoir un mal-être de fou,
pour pas être compris d'un coup,
sauf que j'rêve de joli cou,
où mes dents iront percer des trous !
J'suis p'tête sorti d'un comte de fée,
avec dans mes mains des étoiles rêvées,
filant entre mes doigts dans l'eau gelée,
mon coeur fatalement fissuré, Fou et enjoué !
n'Demande qu'à être comprendre, mais c'pas gagné !
(p.s : n'Demande = petite négation, c'est pour l'ouïe, faut le penser "parlé"._. Pis, Pas = nécessaire pour marcher ...)
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Écrit par Lenigmatique
Fin d'une époque, début d'une faim. L'or de nos heures, lors des grands jeux, le feu de nos yeux surpasse ta candeur, notre grandeur, puis fin.
Catégorie : Drole
Publié le 06/09/2011
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n'demande qu'à être compris, non ? En tout cas j'adore ! |
Saphira  |
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Mais j'connais mal-aimé, y'a difficulté aux compromis ! ;;Merci ! |
Lenigmatique  |
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" Et puis, j'aimais fort bien mon Papy " (pour les pas-pis) c'comme PinPon, mais je suis pas pompier (si y'a des connaisseurs dans la place!) xDD |
| Lenigmatique |
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Un poème terre à terre qui se rapproche du parlé "titi parisien" J'aime bien. |
| TANGO |