Tous ces grands physiciens
Et ces grands astronomes
Quantiques mécaniciens
Aux fabuleux diplômes
Qui dénigrent et font fi
Des études du temps
Et de l'astrologie
Qui depuis si longtemps…
Ils ne sont, à mes yeux,
Que limaille de fer
Sous la voûte des cieux
Toute dressée et fière.
Oubliant simplement,
Les deux pieds sur la terre,
Que se sont les aimants
Lancés dans les éthers
Qui les tiennent ainsi,
Structurent la matière
Participent à la vie
Par le jeu des lumières.
Et leurs observations,
Leurs attraits objectifs,
Sont la transmutation
Des effets subjectifs
Mais, quand un jour, le ciel
Agencé autrement
Dispos'ra leurs cervelles
A regarder dedans
Ils prêcheront eux-même
Dans un immense élan
Que l'univers nous aime
Depuis le commenc'ment
Et que Dieu a placé
Au sein du firmament
La destinée tracée
Dans la course du temps
Enfants des rotations
Et filles des ellipses
Sans la gravitation
Sera finie l'éclipse.
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Écrit par Lecha T
Hum... une devise, alors comme devises... je prends les euros, les dollars, les travellers chèques, etc... si vous aimez ces vers ne soyez pas sévères, montez vous généreux !
Catégorie : Divers
Publié le 19/01/2010
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Commentaires
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Posté le 19/01/2010 à 15:27:56
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Un joli poème esthétiquement ! Pour ce qui est de son fond, c'est à mon goût très dogmatique et, n'ayant jamais compris comment on pouvait, aujourd'hui, continuer d'accorder du crédit à l'astrologie, malgré les avancés scientifiques et la conscience du fait que les modèles astrologiques et toutes rêverie absconde (lorsqu'elle est étudiée pour elle-même et non pas dans un mouvement réflexif avec la raison, cf Bachelard) sont complètement dénués de légitimité et même de sens (ne serait-ce que la distance des étoiles les unes aux autres au sein d'une constellation..); je trouve régressif ce genre de pensée pour l'humanité (ici il ne s'agit plus de ton poème mais bel et bien de la survivance de certaines croyances ancrées, ces illusions transcendantales (Kant)). "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme" (Rabelais). |
Eoz  |
Posté le 19/01/2010 à 15:55:16
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Bonjour Eoz, Tu vois c'est là la démonstration de l'abysse qui semble nous séparer... Tu te complais dans la philosophie. C'est une autre démarche et qq part elle éloigne de la poésie... Le scientifique reste très pragmatique, le philosophe réfléchit et pense avec les références de ses prédécesseurs comme appui, pendant ce temps le poète plane et vole dans les orbes des Cieux... |
Lecha T  |
Posté le 19/01/2010 à 16:03:09
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C'est joliment dit :) (les références des prédécesseur relativement à une certaines méthodologie de la pensée (et donc une époque etc) et non pas dogmatiquement dans le fond). Pour ce qui est d ela poésie, vois-tu, elle n'est pas , selon moi, cette sphère "au-delà" mais bel et bien pragmatiquement compréhensible et thoérisable (Cf Bachelard - grand philosophe rationaliste ET poète qui, sans faire de liens direct entre les deux pans de son œuvre, montre en quoi ces deux "champ" de connaissance sont deux vases communiquants). Bien à toi |
| Eoz |
Posté le 19/01/2010 à 16:25:17
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Joli poème trés bien écrit. Pour moi l'univers est une horloge si complexe, qu'un scientifique reste un ignorant. Qu'un poète est un rêveur, qui remplit le vide de son imaginaire. Un philosophe est un penseur qui pose des questions sans donner les réponses. Merci pour ce beau poème. A bientôt cher poéte. |
| singe vert |
Posté le 19/01/2010 à 16:30:11
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Je dois reconnaître que c'est très bien écrit cher ami! Respect sincère |
Nymphéa  |
Posté le 19/01/2010 à 16:34:39
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La science comme certitude imparfaite et infime (et tendance humaine) / La poésie comme pré-rationalisation de l'enfant (qui saute dans les flaques, voit al flamme de la bougie vriller, les nuages se pavaner, l'eau rester muette et mystérieuse... avant toute "tentative" de compréhension "scientifique (de constitution d'un savoir positif) (d'où mon insistance l'autre jour sur le fait qu'à mon avis ce qui compte dans la poésie c'est la qualité d'appropriation poétique des objets du monde plus que le résultat lui-même comme une chose mesurable normativement) / La philosophie pousse les limites de pensée dont l'homme a besoin (de par sa condition) pour "évoluer" mais dont il peut rester captif. Dsl "d'inonder" l'espace com, des sujets me tiennent (par passion) à cœur |
| Eoz |
Posté le 19/01/2010 à 16:36:14
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Eoz, tu oses... Tu bisses, Tu glisses: la même idée C.Q.F.D !!! Vois-tu le singe vert plus sensible à ces vers? |
| Lecha T |
Posté le 20/01/2010 à 02:39:13
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et ben! vous ètes tous ben savants crévinguieu! mais je vous AIME |
| flipote |
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