Les hommes sont humains, voilà le problème,
La soif de pouvoir et de nouveaux acquis,
Que l'on vante son monde, monologue en emblème,
Que l'on fait pour un soi, bien souvent trop aigri.

On voudrait le contrôle, mais jamais il ne sert,
Mais l'homme est trop dupe, il se joue tout seul,
Car dedans ses maux, il crie, et il saigne,
De n'être qu'un pantin qui se cache de ses peurs.

En amour, on est bon, c'est une plaisanterie,
Car l'humain doit d'abord pouvoir s'accepter,
Avant de tenter, d'entreprendre une vie,
Moins superficielle, et bien moins déliée,

Il y a ces pantins qui voudraient de la gloire,
Et il y a ces esprits qui disent savoir tout,
On ne sait jamais rien, et on ne va nulle part,
Car on vit et l'on meurt, sur ce même cailloux.

Mais l'homme est ainsi, tant superficiel,
Qu'il voudrait enfin croire, réellement exister,
A travers une vie, qu'il voudrait moins mortelle,
Au travers des erreurs, et des temps du passé.

Les gens sont lâches, ils se ressemblent,
Chacun prône son malheur, pour avoir le droit,
D'être différent, et ce dans l'éloquence,
D'un humain qui se veut, Éternité et puis Roi.

Dedans ces livres que l'on glorifie,
Dedans ces verres, ou l'on s'écoule,
Et ou l'on oublie bien des fois de vivre,
Quand on fait corde un peu trop jalouse.

Un jour peut être, les humains comprendront,
Mais je n'y crois pas, ils sont superficiels,
De simples pantins qui tour à tour viendront
Prôner leur différence, pour avoir droit à la haine.

Le passé est ainsi, bien remplis pour chacun,
Il importe peu de le quantifier,
Si ce n'est pour se détruire, entre nos pantins,
Qui marchent sur les cordes studieusement serrées...