Elle danse, sur le comptoir de cette vie,
A l'heure ou s'éveillera l'aurore,
Car elle danse toute la nuit,
Et au petit matin s'endort.
Elle chante et je bois, toute la beauté, de ses formes,
La beauté de ses phrases, et que sais-je encore?
Elle sourit, me transperce, jusqu'à m'en crever le coeur,
Et j'aime ça faut l'admettre, sentir cette apesanteur,
Risquerait-elle de confondre? Le meilleur de Moi-même,
Et puis ces petites ombres, qui font de moi ce ciel,
A la fois lumineux, la beauté d'un nulle part,
D'années lumières qui dit mieux? D'éphémère ou d'illusoire.
Mais elle danse, là, aux côtés de mes frasques,
Et je suis son combat, et elle est mon fantasme,
Cette femme libérée, au regard tant farouche,
Que j'en plie à regarder, quand alors elle me touche.
Et je suis au piano, la musique à mesure,
Dépasse les notes fausses, et dénote ma nature,
A être imparfait, je me complaît en ces formes,
Je n'attente de procès, elle est bien trop mignonne.
Au regard, de ses yeux, je me sens si petit,
Rapiécé guère mieux, mais j'ai peur de l'ennui,
Car fait de souvenirs, et de marbres d'antan,
Je m'enfuis souvent vite, si ça a l'air vivant.
Au dedans des faiblesses, elle vient alors me soigner,
Avec la délicatesse, de celle qui veut panser,
Au dedans des blessures, qui me rongent le sang,
Dans la finesse des murs, de ma carcasse, Antichambre,
Antichambre d'un monde, ou je suis bien trop seul,
Au dedans je me ronge, au dehors, je fais d'l'oeil,
Et je ris d'anodins, de moments sans histoire,
De ces instants sereins, ou je retrouve espoir,
Allez danse, petite, joli bout de femme,
Pour notre infini, pourrais-je être charme?
Une jolie chemise, et un bout de parfum,
D'anciennes promises, pour d'anciennes mains.
Allez va donc, je jette, ces morceaux de tout temps,
Ces morceaux de conquêtes, qui ne firent que du vent,
Car si sur papier, je peux être frimeur,
Au dehors, donc en vrai, la beauté me fait peur.
Pourras-tu un jour, revenir jusqu'à Moi,
Ton nom était amour, je te voulais pour moi,
Et te serrer si fort, que j'en briserais l'monde,
Et te serrer encore, pour retrouver mon nom...
Écrit par Le troubadour
Le Monde est une scène ou nous ne faisons que passer.
On a pris pour désapprendre. http://gregorperret.blogspot.com/ Catégorie : Amour
Publié le 02/05/2009
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Ca a l'air trés déchiré comme texte on a l'impression d'une étrangeté à l'intérieur du poète de la souffrance. De la frime à trainer dans les bars je ne sais pas. | |
eric |