Retour de grande distance,
Je rhabille ces rues,
De mon cœur, de sa présence,
Pour toutes les ingénues,
Et m'applique à rentrer,
Dans ces vieux rades trop pourris,
Par l'alcool, le bien frelaté,
Le mauvais vin et le faux shit,
Assis au bord du comptoir,
Il y a quelques nouveaux,
Et y'en a d'autres qui n'y sont pas,
Ou bien qui dorment dans le caniveau.
Et le serveur me regarde,
Il tire les traits de ma figure,
Comme s'il m'avait vu autrefois,
Comme si j'avais fais partie des murs,
Je reste là sur le comptoir,
Une jeune fille à mes cotés,
Qui me regarde, et puis qui boit,
Qui veux que je lui paye le dernier.
Je sors une pièce, il sort le vin,
Et nous devons maintenant parler,
Parler de quoi? De tout de rien,
De tout ce que j'ai oublié.
Je me relève de cette table,
Je raccompagne mon blouson,
Sur mon corps, dans le couloir,
Pour ne pas céder à mon démon.
Je vogue ainsi dans cette rue,
Et de ces fleurs de comptoirs,
Il y en a que j'ai connu,
Autre part, que dans ces rades.
Mais ce n'est rien, que voulez vous,
Je ne pourrais changer le monde,
Quand le fossé se fait en tout,
Autre chose que les tombes.
Il est six heure la nuit ça dure,
Toujours plus dans les souvenirs,
Dedans ces bières frelatées,
Par de cette jeunesse qui se vrille.
Écrit par Le troubadour
Le Monde est une scène ou nous ne faisons que passer.
On a pris pour désapprendre. http://gregorperret.blogspot.com/ Catégorie : Amitié
Publié le 24/11/2008
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D'une si dure réalité faire un aussi joli poème bravo ! | |
stef31 |