Paisiblement étendu, j'observe les oiseaux danser dans le ciel.
Décrivant des spirales, l'on voit le voile des oiseaux au milieu des étoiles, qui me laisse sans voix.
Quand à la leur, elle hérisse des arbres, et ma peau.
Je m'imagine entrer dans cette danse dont je serai le roi,
Figé, je reste là à observer le bal des oiseaux.
La multitude de corps, ne formant qu'un seul être,
Prenant vie dans la nuée et ces décors champêtres,
M'observe et me tends la main, m'invitant à danser.
Je rêve de pouvoir la saisir, le rejoindre pour l'enlacer,
"Venez me chercher."
Ainsi ces paroles prononcées, le corps s'étend et éclate dans les cieux,
Décrivant les plus beaux cercles, digne des carrousels,
Fondant dans ma direction, les oiseaux petit à petit m'embrassent et m'emmènent avec eux,
Je me sens léger et m'envole, vers le ciel.
Suis-je un oiseau ? Je fait partie de la nuée maintenant.
Regardant mon corps, paisible, qui nous voit,
Cette fois c'est moi la multitude de voix.
Et ce soir comme les autres, chante dans le bal dansant.
Écrit par Le comte Harebourg
Le meilleur remède aux maux,
Ce sont les mots. Catégorie : Evasion
Publié le 15/11/2019
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Vous vous êtes fondu dans le décor, maintenant à vous de jouer, comte ! | |
jacou |
Ce poème nous entraîne à la suite des oiseaux, dans l'immensité du ciel, et cette lecture est un moment hors du temps, un moment où l'on se sent son âme s'envoler, légère (en reprenant le dernier vers de l'avant-dernière strophe). J'aime beaucoup perdre mon regard dans l'infini céleste et suivre le vol des oiseaux! |
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Matriochka |
Merci beaucoup à vous ! En espérant que vous avez apprécié la "chute" ! | |
Le comte Harebourg |
L'impression de voir ce grand bal migrateur évoluant dans le ciel. | |
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