J'ai épinglé dans ma chambre
Sur un tableau de liège
Des corps, des figures d'ambres
Couverts de honte et de neige
Leurs cris traversent mes murs
La violence les renverse
Pour un son ou un murmure
Le vacarme d'une averse
Ils ont les pieds et les mains
Attachés par un ruban
Ces esclaves chérubins
Ces métèques encore enfants
Ne sont plus que pénitents
Infirmes et malades noirs
De cet amour dans leur flanc
Qui les presse sans espoir
Malgré leurs voix et leurs chants
Sur les chemins de la gloire
Écrit par Le Laurier d'or
Sentiers battus, vent, bruine... La couronne tombe.
Catégorie : Divers
Publié le 30/01/2009
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Commentaires
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Posté le 30/01/2009 à 19:34:12
très joli poème | |
Caliopsa |
Posté le 29/08/2009 à 20:32:49
Superbe...Honnêtement... Bonne continuation. |
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Earwen |