La déshonorante sympathie
Dont témoigne ma répugnante clique
Envers les fariboles sensuelles,
Les contes cruels,
Les fumisteries d'un prétendu spleen,
Et les amours condamnés,
Triomphera du vide organisé,
Pervers vainqueur de nos vies normées.
Saturé des décevants plaisirs,
Gavé des sensations tièdes
Prodiguée par une consommation
De loisirs et d'oisiveté
Aux féminités de sultanes.
Névrotique ensorceleuse
Sans dignité aucune.
Je n'ai de cesse
D'expliquer aux oreilles,
Que je croise
Et qui m'écoutent,
En leur récitant par le menu,
La nausée que m'inspire :
La neutralité gluante,
Incolore et insipide
Des clichés,
De l'évidence,
Des lieux communs et…
Du politiquement correct,
Des relations « passe-partout »,
Du progrès pour le progrès,
De toute une vie,
De tout un monde.
Fulgurante comme la foudre
D'un orage mental
Sur cette mécanique détraquée
Et putréfiée de matérialisme.
Cette haine de la société
Ne me laisse comme alternative
Qu'embrasser la bouche
D'un canon
Ou les pieds
D'une croix.
Fin de l'éventail du choix.
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ouf, peinture noire magnifique,la chute est brutale, comme l'ensemble, moi j'aime! Nempêche, tu fais un drôle de ... clown! lol | |
hysard |
Qu'est-ce que c'est beau ! Mais surtout qu'est-ce que c'est juste :D le passage des oreilles que tu croise me rappel ma vie xD n'y-a-t-il pas d'autre solutions que la croix ou le canon ? :S . Très belle perception du monde qui nous entoure. (ps : si ça te dit d'aller lire mon poème "ce qui compte vraiment", qui c'est, cela pourra compléter certaines choses :D). Amitiés |
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CieletTerre |
Merci a vous deux, oui je dois être un drôle de clown... et j'irais lire "ce qui compte vraiment" ... | |
Le Clown |