Il n'est pas difficile de se tromper
dans cette comédie humaine
faite de petites lâchetés,
de mensonges maladroits,
de trahisons médiocres
et de compromis boiteux.
Dans cette pseudo humanité
du quotidien, du train-train,
écrasant tout ce qui peut ressembler
à un sentiment.
Sans effort, presque par inadvertance,
savoir conserver au minimum
un brin de rugosité, d'irrévérence.
Une forme de poèsie non poètique
dans cette caricature d'humanité
où nous laissons tous percevoir
des détails, après coups, glaçants
et des gestes terribles, bouleversant.
La vérité est heureusement plus complexe.
Par un cheminement autour du noyeau dur,
par une mise à plat des émotions
et une attitude faussement sage
finalement pas si apaisée que ça...
Se permettre par la suite de récuser
le terrible processus de notre dressage social
et de voir la plus belle anomalie du monde :
"l'autre".
Cet étranger inépuisable,
ce gouffre sans fond.
Alors, perdurent les traces
d'un autre inexpugnable essentiel :
la douleur, toutes les douleurs,
de cette humanité mise à nue.
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L'injustice ne peut être qu'humaine, tout comme la comédie. Le clown ne cache t'il pas son désarroi derrière un masque jovial Pendant que ta plume véridique se révolte ? |
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singe vert |
Merci de ton com singe vert... je ne me considère pas révolté mais cela peut être perçu comme tel... de prime abord. les clown ne sont pas tous jovial loin de là ! certain le sont d'autres sont sages ou tristes et certain font vraiment très peur... n'oublie jamais que nous sommes tous le clown de quelqu'un dans le grand cirque qu'est la vie. |
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Le Clown |