Les pleurs couronnent mon visage,
Je t'admire, la peur au ventre
De ne pouvoir franchir le rivage,
Me menant jusqu'à toi, au centre
De la nitescence de mon amour,
Brasier éphémère du bonheur,
Foyer incandescent de ma frayeur,
Distant de toi, à jamais se voile le jour…
Je sombre dans les nébulosités
Omniprésente de mon affliction,
Te voir m'omettre est une atrocité,
Une souffrance tournée en dérision.
Je chute dans l'abîme de ton âme,
Naviguent entre les effroyables peines
De tes craintes tranchantes comme une lame,
Je suis le courant qui m'y amène.
Les étoiles s'assoupissent, la nuit tombe,
Ce sont tes yeux qui se ferment pour la nuit,
Mon cœur s'affole, il m'en incombe,
Maintenant, dans la joie, je m'endors sans bruit.
Égarer dans les méandres de ton esprit,
Mes peines s'oblitèrent, je suis fourvoyé
Devant tant de béatitude écrié,
Oublié les cauchemars de la vie.
Tu me regardes, l'éther s'illumine,
Loin au dessus de nous, l'Astre luit.
Tu m'oublis, le firmament s'assombrit,
C'est la peur de mourir qui me domine…
Écrit par Lanfear
Les vraies larmes ne sont pas celles qui coulent des yeux et ruissellent sur le visage, mais celles qui tombent du coeur et restent dans l'âme.
Catégorie : Amour
Publié le 26/01/2007
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que de larmes qui coulent dans ton âme, mais l'amour c'est beau.. | |
oupa |
magnifique...ton poème est vraiment superbe... | |
nuage |
c'est beau | |
LEOPOLDINE.BOURGIN |