Les feuilles tombent, tout doucement,
Le vent souffle, de plus en plus fort
Et moi, entre eux, je marche en pensant,
Que je ne pourrai plus faire d'effort.

Je t'ai malheureusement perdu,
Il y a déjà quelques temps,
En t'avouant mon amour, et imaginant
Que de ton côté, tu t'étais éperdu.

Mais de moi, mon amitié seule
Te suffirais à être heureuse.
Tu dis que je suis courageuse,
Mais ce courage m'a valu un cœur en linceul.

Je t'ai aimée de toute mon âme,
Que encore et toujours dans mes songes,
je suis enlacé avec toi ma sœur d'âme.
Mais ces rêves ne sont que mensonges.

J'ai donc laisser tomber
Mes sentiments, comme ces feuilles
Et, par ce vent, me laisser emporter
Puisque mon âme, est désormais, en deuil.

11/01/04