Mon cœur s'évade,
Part en cavale,
Sur son cheval,
Nommé Boutade,
Par d'avant prairies,
Champs de blés,
Et fleuris boiseries,
Je ne peut m'arrêter,
Vous êtes ma boussole,
Me guidant sous le sol,
La pluie vive tombe,
Par-dessus les tombes,
Je ralenti pour ces âmes,
Je ne ferais blâme,
L'arc en ciel arrive,
J'aperçois les rives,
Le clocher de L'église,
Je poursuis, glisse
Ces rudes sabots,
Sur tous ces maux,
Au loin, reflet rouge,
Votre maison bouge,
A ma pensée…
Je m'approche…
Sors une clé,
De ma poche
De velours
mon Amour
troubadour
ces mots,
Un Piano,
mélancolie
de Tiersen
En Rennes
Ce lieu dit
réservé
l'hôtel
Et changé
les billets.
Pensées
pour vous
doux bisous
près du cou,
Attendre
ma tendre
salamandre,
mes bras
la serrant
de l'aura
des amants,
des Amours.
Je craque là
sans vous
sur ma joue
déposant là
ses lèvres,
la fièvre
je ressens
intensément,
je suis bien
au creux
de vos reins,
les doigts
effleurant
et passant
vers le Roi
ce nombril
petit nid
si fragile
qui sourit.
Restez encore
tout la nuit
de nos corps,
compagnie
de chaleur
de désir,
découvrir
le bonheur
de me lever
mon regard
qui s'égare
sur le "V"
du visage
de Celle
mon paysage
leurs cœurs
entre image
de ferveur
de folie
Et
d'interdit.
Mon Ely
équilibre
de ma vie
qui vibre
libre, libre.

Mon cœur s'évade,
Part en cavale...

L'y à Ely,
En temps nocturnes à l'aube d'été.