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La comtesse aux méandres de ses songes,
Ensommeillée, les cernes pourpres axonges ;
Au creux rutilant des feintes de ces maux ;
Ne discerne la venue du basané perdreau.
Belle blonde écumant son goudron à la longe
Phalange de l'exhalaison putride qui ronge,
Qui érode, corrode, grignote ma peau,
Des trop longues bouffées de ce fléau.
Son excellence repose son âme fertile,
A la Proue du garde fou de la clepsydre ;
A la poupe épinant la courtoise hydre.
Le drapé souple se joue de vos formes
De Muse héroïque, rare de ces lyriques ;
Délayant la perfection de ces suppliques.
Le souffle du sabot délicat, filé et filiforme
De votre buste, se veut calme et apaisé ;
Comme l'élague des rouleaux sur le sable,
Éraflant les petits grains beiges vulnérables
De l'étendue bretonne friponne, picorée.
Alanguis de la languissante broderie,
Du cyan sombre du ciel ; la soie encense
Sa danse dentelée avec intime élégance ;
A la brûlure de l'épiderme de rose vernis.
La brune chevelure coiffée n'est que pointe
Filées d'uniques étoiles virevoltant sur votre dos,
Irrégulièrement sans moindre chemin de mots ;
Mais de laisser de leurs pas une empreinte.
Sur votre visage, un sourire s'en dessine,
Puis-je toquer à la porte de vos rêves ?
M'y avisant promptement ; je soulève
Mon masque, m'approchant de la féline.
Le galop du cheval de mon émoi profond
Poursuit son périple, haletant le fin fond
De ma gauche poitrine taquine et gourgandine.
Le silence suintant est imbibé de découverte,
De part la frêle immobilité de l'herbe verte
Au dehors de l'abord de l'alcôve abyssine.
Les étoiles lumineuses, les joueuses nébuleuses ;
Sont le paysage au travers de vos vitrés vitraux,
Que ma vue s'y imprègne, tout autant que l'eau
De l'océan de votre corps d'ensorceleuse.
Le levant jaune, se réveille de ses rayons,
Il est temps. J'écrase ma belle blonde ;
Vous laissant à votre réveil d'oraison,
Le goût abstrait de ma venue vagabonde.
De l'y à Ely.
Écrit par L'y
By : NéO TroubadouR, Romann, SilverinG, Or'Ange, Miller, un atypique Caméléon... ;)
-- La vie est faites d'attentes, mais des attentes merveilleuses -- Catégorie : Amour
Publié le 27/05/2008
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Peux-tu m'éclairer sur le mot "axonge" stp? | |
Ole Touroque |
Axonge : sorte de graisse fondue, putride, âpre, comme une image de néant infâme. L'y. |
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L'y |
Beurkkkkk ! Je parle pas de ton poème, mais de ce qui est axonge ...;) On apprend du vocabulaire avec toi ! |
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Nighty |
Et si tu parlais du poème Nighty? A moins que l'axonge t'est dégouttée? ;) Disons simplement merci à la richesse de notre langue française ! L'y. |
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L'y |
Les images sont belles, mais personnellement, j'ai du mal avec les poèmes sans strophes. J'ai du mal à me repérer (et je suis une grosse faignasse ;) ) | |
Nighty |
Tu dois vivre dans un univers assez chargé de fantastique pour écrire comme ça.Mais je dois te dire que je comprend que quelques images | |
eric |
Nighty, je t'ai envoyé la version en séparées rien que pour toi ! fée(...) ;) Eric, mon univers est le même que le tien, nous vivons tous sur la terre. Diverge ensuite nos pensées. Que tu ne comprennes pas tout est normal, du moins que cela ne soit pas un frein dans ta lecture. L'y. |
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L'y |
moi j'aime bien | |
reason03 |
Ton poème m'a fait une forte impression, il est trés riche dans tous les domaines. Certaines images me sont également restées obscures mais on sent l'influence du XIXe. | |
jacques roeuve |
Reason, merci ! Jacques, merci beaucoup... J'y laisse un peu de mystère, voila tout ;) L'y. |
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L'y |
Merci pour cette attention, L'y ...;) Eric, je pense que tout poème garde toujours une partie de mystère et c'est bien ainsi. |
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Nighty |
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