A l'entrevue de la vue
Du galbe de sa poitrine,
Juchée sous un décolleté
De dentelles suspendues,
J'admirais la belle coquine,
Sans rien lui exprimer.

A l'approche de sa main,
Près du corset en satin,
Nichée à fleur de peau,
Mon doux cœur de glace,
Se transforma en eau,
Y portant Sa trace.

A ses divers enfilages,
De plus en plus brûlant,
Le désir sorti de sa cage,
Ma langue joua sa cour
Exit l'impassible Amant !
Bonjour le Troubadour !

Pourtant, dans mes yeux
Elle ne vit pas la lumière
Pétillant d'un Amoureux
Heureux de l'avoir pour lui
De La Voir pour une nuit,
Inéluctable et éphémère.

Mon Amour, O mon Amour
Laissez moi vous convoiter
Vous Aimer, jour après jours,
Laissez moi vous frustrer,
Vous faire rêver et fantasmer,
De mes atouts bien cachée,
De ma langue endiablée,
De mon Trésor Doré,
De mon corps libéré,
De ma voix effleurée.

XXV- 3
L'y.